Le changement de nom de Laser à ILCA a causé beaucoup de confusion et de contrariété cette année. Pourquoi le bon vieux Laser devrait-il soudainement s'appeler autrement ? Les bateaux du fabricant d'origine, Laser Performance UK, ne sont en fait plus enregistrés, mais la société détient toujours les droits sur le logo - la petite comète rouge - et le nom « Laser ». Nous devons donc nous habituer au fait qu'il n'y a plus de Laser 4.7, Radial ou Standard, mais qu'ils s'appellent désormais ILCA 4, ILCA 6 et ILCA 7. Toutefois, l'association de classe Swiss Laser Association (SLA) conservera son nom pour l'instant. Le président de la classe, Jean-Luc Dreyer, explique : « Les noms des associations n'ont pas changé jusqu'à présent, donc l'association faîtière s'appelle toujours ILCA, ce qui signifie International Laser Class Association. J'admets que cela peut prêter à confusion, vu que le nouveau nom du bateau est également ILCA. Il est fort possible que nous soyons encore dans une phase de transition. »
La bonne participation dans les deux classes juniors montre que l'ILCA n'a rien perdu de son attrait auprès des jeunes. La situation est différente dans le cas du grand gréement. Pendant des années, on s'est battu pour obtenir un bon taux de participation ici. Jean-Luc Dreyer cite plusieurs raisons à cela : « Le développement de l'ILCA 6 et de l'ILCA 4 a incité des navigatrices et navigateurs plus jeunes et moins lourds à ne pas utiliser l'ILCA 7. Malgré un début de carrière en ILCA, l'attractivité d'autres bateaux a conduit de nombreux jeunes à se détourner de l'ILCA 7. Par ailleurs, le niveau de l'ILCA 7 est si élevé que seuls les meilleurs éléments peuvent rivaliser. »
Les CS ILCA étaient en fait déjà prévus au printemps et ont dû être reportés en raison de la pandémie. Les organisateurs du Club Nautique de Pully se réjouissent d'accueillir enfin les nombreux participants sur le magnifique plan d'eau du club et se réjouissent d'assister à des courses passionnantes avec de bons vents et dans une excellente ambiance.
Texte : Walter Rudin
Photos : Jürg von Allmen (EurILCA Lugano : Septembre 2021)